Vue éclatée d'un moteur à explosion. 1) Axe des culbuteurs
2) culasse
3) soupapes
4) bougies
5) bloc
6)allumeur
7) tiges de commande des culbuteurs (avec Un moteur à A a came en tête ,ces comande n'existe pas .
pompe à essence (aujourd'hui la pompe à essence ce trouve sous le chassis ou dans le reservoir d'essence ,toutefois un regulateur de pression d'essence et impératif )
9) poussoirs
10) arbre à cames (Nomé ACC .)
11) carter de distribution
12) chaîne de distribution (Aujourd'hui gérré par courroie )
13) pompe à huile
14) crépine de pompe à huile
15) carter d'huile
16) joint de carter
17) vilebrequin
18) volant moteur
19)couronne dentée entraînée par le démarreur
20) bielle
21) axe de piston
22) piston
23) segments
24) cylindre
25) joint de culasse
26) ressorts de soupapes
27) culbuteurs
28) joint de cache-culbuteurs
29) cache-culbuteurs.
Le moteur alternatif à combustion interne
Concurrencé depuis les origines par le moteur électrique, puis par les
moteurs à explosion rotatifs, et enfin par les moteurs à turbines à gaz, le
moteur alternatif à combustion interne (à explosion ou Diesel) a atteint un
si haut niveau de qualité, dans une technique de base séculaire, qu'il n'a
pu, jusqu'à présent, être détrôné. Quelques rares utilisations de moteurs
alternatifs à deux temps ont maintenant disparu. Tous les autres sont à
quatre temps et à quatre cylindres au minimum (quelques réalisations
comportant deux cylindres à plat ont également disparu).
Le moteur le plus répandu est le moteur à quatre cylindres en ligne
refroidi par eau, comportant un temps moteur par tour, et présentant un
ordre d'allumage 1-3-4-2. Son couple n'est pas suffisamment régulier et
il doit être doté d'un volant d'inertie important, peu favorable aux très
fortes accélérations. Son équilibrage mécanique est médiocre et il
engendre des vibrations. Son couple moyen décroît assez rapidement,
au-dessous de la vitesse pour laquelle il est maximal, ce qui limite sa
souplesse à bas régime. Mais il est robuste, simple à fabriquer, bon
marché, et il a reçu de si nombreux perfectionnements qu'il s'impose sur
toutes les voitures qui ne sont pas haut de gamme. Il existe quelques
moteurs à quatre cylindres à plat, refroidis par air, qui sont
mécaniquement un peu mieux équilibrés, mais qui ne se sont pas
imposés. Une grande amélioration est obtenue avec les moteurs à six
cylindres, soit en ligne, soit, de préférence, en V (deux rangées de trois
cylindres en ligne, inclinées l'une par rapport à l'autre, utilisant le même
vilebrequin). Les Américains, quant à eux, sont fidèles au moteur à huit
cylindres en V, plus complexe, mais qu'ils ont perfectionné pour équiper
leurs automobiles de séries à prix compétitifs. Ils en recherchent
essentiellement le silence et la remarquable souplesse à bas régime, le
couple de ces moteurs variant peu dans une très large plage de vitesse.